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Jean-Claude Larchet

La question du Filioque

À PROPOS DE LA RÉCENTE «CLARIFICATION» DU CONSEIL PONTIFICAL POUR LA PROMOTION DE L'UΝITÉ DES CHRÉTIENS
Tirée de "Theologia" vol. 70 , No 4, Athènes 1999



5. LES ARGUMENTS DE LA «CLARIFICATION»

1. Les différences d'expressions linguistiques.
La «Clarification» reprend la théorie que le Ρ. Garrigues avait élaborée et exposée dans ses articles(29) (théorie qui fut reprise également par l'«Instruction pastorale de l'épiscopat catholique de Grèce»(30): la divergence entre l'Église orthodoxe et l'Église latine sur la question du Filioque ne serait pas une divergence proprement dogmatique, mais tiendrait à un malentendu linguistique, dont l'élucidation permettrait de constater que les deux Églises confessent (et ont toujours confessé) deux expressions complémentaires de ce qui est au fond la même foi, de constater autrement dit que la doctrine latine du Filioque est au fond compatible avec la foi exprimée dans le Symbole professé à Constantinople en 381.

Selon cette théologie telle qu'elle est reprise par la «Clarification», les Pères grecs désigneraient par le terme d'εκπόρευσις «la relation d'origine de l'Esprit à partir du Père seul», la distinguant de Ιa «procession que l'Esprit a en commun avec le Fils» qu'ils désigneraient par un autre terme: το προϊέναι(31). C'est «pour cette raison [que] l'Orient orthodoxe a toujours refusé la formule το εκ του Πατρός και του υιού εκττορευόμενον(32)». Mais «si l'εκπόρευσις grecque ne signifie que Ιa relation d'origine par rappοrt au seul Père en tant que principe sans principe de la Trinité», «en revanche, la processio latine est un terme plus commun signifiant la communication de la divinité consubstantielle du Père au Fils et du Père par et avec le Fils au Saint-Esprit. En confessant le Saint-Esprit "ex Patre procedentem"; les Latins ne pοuvaient donc que supposer un Filioque implicite qui serait explicité plus tard dans leur version liturgique du symbole(33)». La «Clarification» explique alors que la confession de ce Fίlioque dans le Credo s'est répandue en Occident à partir du Ve siècle. Les Byzantins en furent choqués lorsqu'ils en eurent connaissance, comme le montre un épisode datant du VIIe siècle rapporte par saint Maxime le Confesseur(34). Mais il y avait alors un malentendu, qui se renouvela ultérieurement dans le refus des orthodoxes d'admettre le Filioque: en voyant le ex Patre Fίlioque procedentem traduit en grec: το εκ του πατρός και του υιού εκπορευόμενον, les Byzantins rapportaient, selon leurs habitudes verbales, le εκπορευόμενον à l'origine du Saint-Esprit alors que les Latins avaient en vue «la communication de la divinité au Saint-Esprit à partir du Père et du Fils dans leur communion consubstantielle», ce qu'il aurait fallu rendre en grec non par εκπορευόμενον mais par προϊόν. De leur côté les Latins étaient victimes du malentendu opposé puisque, de même que Jn 15, 26 (παρά του πατρός εκπορεύεται) avait été traduit dans la Vulgate par «qui a Patre procedit», le εκ του πατρός εκπορευόμενον du Symbole de Nicée-Constantinople avait été traduit par «ex Patre procedentem»; «il se créait ainsi une fausse équivalence a propos de l'origine éternelle de l'Esprit entre la théologie orientale de l'εκπόρευσις et la théologie latine de la processio»(35).

Selon la «Clarification», qui suit toujours la théorie du Ρ. Garrigues, si elles ne sont plus faussement tenues pour des équivalents mais sont référés a leur tradition théologique respective, l'εκπόρευσις grecque (qui exclut le Fίlioque) et la processίo latine (qui l'implique) expriment deux points de vue légitimes et parfaitement conciliables, parce qu'ils correspondent à des réalités non pas exclusives mais complémentaires. La «Clarification» cite ici le Catéchisme de Ι'Église catholique (dont le maître d'œuvre fut, rappelons-le, un proche du Ρ. Garrigues, disciple comme lui du Ρ. J.-Μ. Le Guillou, Mgr Christoph νon Schönborn, actuellement archevêque de Vienne): «Pour l'Église catholique, la tradition orientale exprime d'abord le caractère d'origine première du Père par rapport a l'Esprit. En confessant l'Esprit comme "tirant son origine du Père"(εκ του πατρός εκπορευόμενον, cl. Jn 15, 26), elle affirme que celui-ci tire son origine du Père par le Fils. La tradition occidentale exprime d'abord la communion consubstantielle entre le Père et le Fils en disant que l'Esprit procède du Père et du Fils (Filioque). [...] Cette légitime complémentarité, si elle n'est pas durcie, n'affecte pas l'identité de la foi dans Ιa réalité du même mystère confesse»36.

2. La présence de la même conception que Ιa traditίon latine au sein de Ιa tradition orientale.
a) L'équivalence du διά του υιού et du Filioque.
Selon la «Clarification» (de même que selon le Ρ. Garrigues) le point de vue latin serait aussi celui d'une partie de la tradition orientale. Elle cite des textes de saint Basile de Césarée, de saint Maxime le Confesseur, de saint Jean Damascène, ainsi que la profession de foi de saint Taraise, qui affirment que l'Esprit Saint procède du Père par le Fils (διά του υιού), les trois derniers textes utilisant même le terme εκπορευόμενον (εκ του πατρός διά του υιού εκπορευόμενον). La «Clarification» note que cette formule exprime de manière heureuse une «relation éternelle entre le Fils et le Saint-Esprit à partir du Père» et suggère que cette relation serait la même que celle qu'expriment les Pères latins par le Filioque, «l'ensemble doctrinal» manifesté par les textes précédemment cités «témoign[ant] de la foi trinitaire fondamentale telle que l'Orient et l'Occident l'ont professée ensemble pendant l'epoque des Pères»(37).

b) Accord de la tradition alexandrine avec la tradition latine.
La tradition alexandrine telle qu'elle s'exprime notamment à travers deux de ses plus illustres représentants, saint Athanase et saint Cyrille, serait en accord plus explicite encore avec la tradition latine. Immédiatement après avoir rappelé que «le Filioque a été confessé en Occident à partir du Ve siècle [...] pοur affirmer la consubstantialité trinitaire» puis s'y est progressivement répandu(38), la «Clarification» affirme qu'«une théologie analogue s'était développée à l'époque patristique à Alexandrie à partir de saint Athanase» et que «comme dans la tradition latine, elle s'exprimait avec le terme plus commun de procession (προϊέναι) désignant la communication de la divinité au Saint-Esprit à partir du Père et du Fils dans leur communion consubstantielle»(39).

c) Accord de la tradition latino-alexandrine avec la tradition cappadocienne.
La «Clarification» distingue donc d'une part la tradition cappadocienne pour laquelle le Saint-Esprit a son origine du Père seul, et d'autre part la tradition «latino-alexandrine»(40) pour laquelle le Saint-Esprit procéderait «du Père et du Fils dans leur communion consubstantielle»(41). Elle considère qu'il s'agit de deux «approches»(42) différentes, mais qu'elles sont néanmoins non seulement conciliables, mais complémentaires. Selon la «Clarification», saint Maxime «articule ensemble les deux approches -cappadocienne et latino-alexandrine- de l'origine éternelle de l'Esprit: le Père est le seul principe sans principe (en grec αιτία) du Fils et de l'Esprit; le Père et le Fils sont source consubstantielle de la procession (το προϊέναι) de ce même Esprit»(43), lorsqu'il écrit dans son Opuscule théologique et polémίque Χ: «Sur la procession, ils [les Romains] ont amené les témoignages des Pères latins, en plus, bien sur, de saint Gyrille d'Alexandrie dans l'étude sacrée qu'il fit sur l'Évangile de saint Jean. A partir de ceux-ci ils ont montré qu'eux-mêmes ne font pas du Fils la Cause (αιτία) de l'Esprit - ils savent, en effet, que le Père est la Cause unique du Fils et de l'Esprit, de l'un par génération, de l'autre par εκπόρευσιςmais ils ont expliqué que celui-ci provient (προϊέναι) à travers le Fils et montré ainsi l'unité et l'immutabilité de l'essence»(44). Il est à noter que c'est ce texte, rencontré par J.-M. Garrigues lors de ses travaux sur saint Maxime, qui fut a l'origine de sa théorie, exprimée dans ses différents articles que nous avons cités, et reprise en substance par la «Clarification».

d) Accord des défίnίtions du IVe conciΙe du Latran (1215) et du concile de Lyon (1274) avec Ιa tradition «latino-alexandrine».
La «Clarification» veut montrer que les définitions du IVe concile du Latran (1215) et du concile de Lyon (1274) se situent dans la ligne de cette tradition (et inversement contribuent à l'éclairer). Selon le premier concile: «le Père, en engendrant éternellement le Fils, lui a donné sa substance. [...] Ιl est évident qu'en naissant le Fils a reçu la substance du Père sans qu'elle fut aucunement diminuée, et qu'ainsi le Père et le Fils ont même substance. Ainsi le Père, le Fils, et le Saint-Esprit qui procède à partir des deux, sont une même réalité».

Selon le second concile évoqué, «le Saint-Esprit procède éternellement du Père et du Fils, non pas comme deux principes, mais comme d'un seul principe (tanquam ex uno principio)»(46). La «Clarification», se souvenant que les définitions du concile d'union de Lyon furent refusées par les orthodoxes et que la formule citée encourt l'objection de ces derniers de faire procéder Ι'Esprit Saint de l'essence, veut interpréter cette formule d'une part à la lumière de la définition du concile du Latran qu'elle cite auparavant (selon laquelle «la substance n'engendre pas, n'est pas engendrée, ne procède pas, mais c'est le Père qui engendre, le Fils qui est engendré, le Saint-Esprit qui procède, en sorte qu'il y ait distinction dans les personnes et unité dans Ιa nature»)(47) et d'autre part selon l'interprétation du Catéchisme de Ι'Église catholique: «L'ordre éternel des personnes divines dans leur communion consubstantielle implique que le Père soit l'origine première de l'Esprit en tant que "principe sans principe" ([concile de Florence] Denzinger 1331), mais aussi qu'en tant que Père du Fils unique il soit avec lui "l'unique principe dont procède l'Esprit Saint" (IIe concile de Lyon)»(48). On retrouve dans ce dernier texte, sous la plume de Mgr Christoph νon Schönborn(49), la tentative qu'avait faite son ami J.-M. Garrigues pour rectifier dans sa forme une justification du Filioque critiquée comme essentialiste non seulement par des théologiens orthodoxes, mais par certains théologiens catholiquesh(50), et pour la resituer dans un contexte personnaliste(51), tentative qui avait en son temps trouvé un écho favorable chez certains théologiens orthodoxes(52).

Sans entrer dans la réflexion critique sur ces arguments, on se demandera, en passant, ce que vaut, d'un strict point de vue méthodologique, le procédé consistant à interpréter un concile à la lumière d'un concile antérieur dont la visée et le contexte sont tout autres. On constatera, d'autre part, en toute objectivité, que les définitions du concile de Lyon subissent ici une édulcoration(53), de même que celles du concile de Florence. Le Catéchisme et la «Clarification» cherchent manifestement a donner une forme acceptable à ces définitions dont ils savent qu'elles ont été rejetées par les orthodoxes en leur forme originelle, mais auxquelles ils ne sont nullement disposés à renoncer.

3. La médiation du Fils dans la procession du Saint-Esprit.
La tentative que nous venons d'évoquer revient à justifier la médiation du Fils dans la procession du Saint-Esprit à partir du Père en utilisant cet argument (longuement présenté auparavant dans deux articles du Père Garrigues)(54): le Père est Père du Fils et a ce titre ne peut pas impliquer le Fils quand il fait procéder le Saint-Esprit. Ιl est à noter que cet argument, qui peut paraître nouveau à ceux qui ne connaissent pas les détails de l'histoire de la controverse du Filioque, est en réalité un argument ancien, comme en témoigne la réfutation qu'en fait saint Grégoire Palamas dans ses Traités apodictiques. Ιl est à noter aussi que cet argument a été souvent utilisé par les théologiens «orthodoxes» latinophrones, et qu'on le trouve notamment dans
les «Thèses sur le Fίlioque» de Β. Bolotov(55). Toujours est-il que Ιa «Clarification», sensible à l'écho positif que cet argument a (re)trouvé dans les milieux «orthodoxes» latinophrones actuels à la suite de sa reprise et de son développement par le Ρ. Garrigues s'y arrête longuement. Elle affirme ainsi de manière très nette que «dans l'ordre trinitaire, le Saint-Esprit est consécutif à la relation entre le Père et le Fils puisqu'il tire son origine du Père en tant que celui-ci est le Père du Fils unique»(56). On voit ici comment l'affirmation, plusieurs fois répétée dans la «Clarification», que le Père est la seule origine du Saint-Esprit -affirmation qui, présentée d'abord de manière isolée semblait s'accorder avec la position orthodoxe- trouve ici ce qui η'est pas seulement un complément, mais un correctif, qui clarifie» en effet la façon dont elle était des le départ entendue. Le Père est la seule source du Saint-Esprit, mais puisqu'il est Père du Fils, il implique nécessairement le Fils quand il fait procéder l'Esprit, et donc l'Esprit procède du Père et du Fils: CQFD [ce qu'il fallait démontrer]. On retrouve ici la vieille conception filioquiste de la nécessaire médiation du Fils dans la procession du Saint-Esprit à partir du Père(57).

La «Clarification» va même plus loin, puisque, dans la logique de la théorie du Ρ. Garrigues qu'elle adopte(58), elle va jusqu'à subordonner Ιa relation de «parti-filiation du Père avec le Fils» (le fait pour le Père d'engendrer le Fils et le fait pour le Fils d'être engendré par le Père) au fait que le Fils contribuerait a faire procéder l'Esprit Saint: «Le Père n'engendre le Fils qu'en spirant (προβάλλειν en grec) par lui l'Esprit Saint, et le Fils n'est engendré par le Père que dans la mesure οù la spiration (προβολή en grec) passe par lui(59)»; «le Père n'est père du Fils Unique qu en étant pour lui et par lui l'origine du Saint-Esprit(60)». Cette affirmation est reprise par la suite: «La spiration de l'Esprit à partir du Père se fait par et à travers (ce sont les deux sens de διά en grec} l'engendrement du Fils(61)». On voit comment la «Clarification» a ici totalement perdu de vue la distinction qu'elle avait établie entre une prétendue approche cappadocienne et une prétendue approche latino-alexandrine, pour retrouver un point de vue οù ekporése à partir du Père seul et procession à partir du Père et du Fils se trouvent confondues au profit de cette dernière, et pour retrouver aussi la classique conception filioquiste qui prétend assimiler le διά του υιού grec (ou encore l'affirmation patristique que le Saint-Esprit repose dans le Verbe(62) au Filioque latin (assimilation qui depuis de nombreux siècles bénéficie, au sein de l'Église orthodoxe, de l'aval du courant latinophrone). Ιl est d'ailleurs significatif que; après la publication de la «Clarification», J.-Μ. Garrigues ait pu aisément montrer à des lecteurs catholiques qui s'étaient inquiétés d'une certaine différence de vocabulaire entre la «Clarification» et les définitions du concile de Florence, que, quand au fond, celle-là est en accord avec celles-ci(63).

La «Clarification» affirme dans le même temps et de manière tout à fait conséquente dans le cadre de sa propre logique que «c'est dans l'Esprit que [la] relation entre le Père et le Fils atteint elle-même sa perfection trinitaire(64)», la spiration du Saint-Esprit a partir du Père «par et à travers l'engendrement du Fils» caractérisant cet engendrement «de manière trinitaire(65)». On voit pointer dans cette idée une thèse classique des théologies augustinienne et thomiste, qui trouvait son expression chez Augustin dans l'affirmation bien connue que le Saint-Esprit est l'amour du Père et du Fils. Et en effet la clarification fait référence quelques lignes plus loin à «une tradition remontant à saint Augustin», et évoque par la suite «l'amour divin qui a son origine dans le Père repose dans "le Fils de son amour" pour exister consubstantiellement par celui-ci dans la personne de l'Esprit, le Don d'amour(66)»; elle parle aussi par la suite du «caractère original de la personne de l'Esprit comme Don éternel de l'amour du Père pour son Fils bien-aimé(67)». Ces dernières expressions montrent que la «Clarification» situe sa conception dans l'ordre théologique, tout en faisant apparaître ses implications et ses prolongements dans l'ordre économique, auquel renvoient très clairement de nombreuses références scripturaires. On voit apparaître ici l'idée sous jacente à la doctrine latine du Filioque selon laquelle l'ordre théologique se révèle dans l'ordre économique, et selon lequel l'ordre économique permet de connaître l'ordre théologique dont il est l'expression.





Notes

29. Cités à la note 1.

30. Loc. cit., p. 76-78.

31. «Clarification», p. 94lb.

32. Ibid., ρ. 942a.

33. Ibid., p. 942b.

34. Nous γ reviendrons ci-dessous.

35. «Clarification», p. 942b.

36. Ibid., p. 943b; Catechίsme § 248.

37. «Clarification», p. 942a.

38. Ibίd., p. 942b-943a.

39. Ibid., p. 943a. La «Clarification» cite ici un passage de saint Cyrille lui paraissant aller dans ce sens (Thesaurus, PG 75, 585Α).

40. «Clarification», p. 943a.

41. Ibid., L'expression figurait déjà dans le Catéchisme de l'Église catholique (§ 248) et de multiples fois dans le aτtieles du Ρ. Garrigues.

42. «Clarification», p. 943a.

43. Ibίd.

44. Th. Ροl, X=Lettre à Marin de Chypre, PG 91,136ΑΒ.

45. «Clarification, p. 943b. Denziger 805.

46. «Clarification, p. 943b. Denziger 850.

47. «Clarification, p. 943b. Denziger 804.

48. «Clarification», p. 943b; Catéchisme 248.

49. Le cardinal νon Schönborn, actuellement archevêque de Vienne est en effet, avec le cardinal Ratzinger (bien connu au sein du catholicisme comme un rigoureux gardien du dogme), le principal rédacteur du Catéchisme de l'Église catholique. Rappelons que C. νonοη Schönborn fut, a l'Institut catholique de Paris, le disciple du Père J: Μ. Le Guillou et le condisciple du Père J: Μ. Garrigues.

50. Comme Α . de Ηalleux , «Du personnalisme en pneumatologie», Revue théologique de Louvain, 6, 1975, p. 3-30.

51. Voir J.- Μ . Garτigues «Point de vue catholique sur la situation actuelle du problème du Filioque», p. 165-178.

52. Comme Ο . Clément , à en juger par les modifications apportées a la section intitulée «Le problème du Filioque» dans l'édition de 1991 de L'Église orthodoxe, p. 55-77. Voir aussi Β. Βοbrinskοy, Le mystère de Ιa Trinίté, Paris, 1986, p. 305.

53. Comme le note le Ρ. Β . Βοbrinskοy , «Vers une vision commune du Mystère Trinitaire», p. 89.

54. «Point de vue catholique sur la situation actuelle du problème du Filioque», p. 167 s.; «Réflexions d'un theologien catholique sur le Fίlioque.», p. 293 s.

55. Que le maîtτe du Ρ. Garτigues, le Ρ. J-M. Le Guillou a remises en lumière, dans une perspective qui n'était évidemment pas innocente, en les plaçant en tête du dossier sur le Filioque qu'il a constitué pour la revue Istina, 17, 1972, p. 271-272. Le passage concerné des «Thèses» est cité par J.-Μ . Garrigυes, «Point de vue catholique sur la situation actuelle du problème du Filioque», p. 167-168. Dans son rappel des principaux contributeurs au débat sur le Filioque depuis le début du siècle, le Ρ. Α. De Halleux présente Β. Bolotov comme le principal représentant du «courant unioniste» russe («Du personnalisme en pneumatologie», p. 4 [397], n. 3).

56. «Clarification», p. 944a.

57. Dans le commentaire qu'il fait de la «Clarification», J. -Μ. Garrigues souligne d'ailleurs l'accord de cet argument avec la conception de saint Augustin, d'une part, et avec les définitions des conciles de Lyon II et de Florence, d'autre part («La Clarification sur la procession du Saint-Esprit et l'enseignement du concile de Florence», Irénikon, 68, 1995, p. 503).

58. Voir J. -Μ . Garrigυes , «Reflexions d' un théologien sur le Filioque», p. 289-298.

59. «Clarification», p. 944a.

60. Ibid. Souligné par nous.

61. Ibid.

62. La «Clarification» donne une citation de saint Jean Damascène p. 944a.

63. «La Clarification sur la procession du Saint-Esprit et l'enseignement du concile de Florence», p. 501-506.

64. «Clarification», p. 944a.

65. Ibid.

66. Ibid.

67. Ibid., p. 944b.

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